Actualités

BioDigital, une nouvelle technologie pour lutter contre les falsifications d’identité

10 octobre 2018 • Cybersécurité

À l’issue d’un contrat de collaboration de 18 mois, Télécom SudParis et IDEMIA, le leader mondial de l’identité augmentée, ont finalisé la conception d’un lecteur biométrique sans contact, s’appuyant sur un brevet déposé par deux chercheurs de Télécom SudParis. Son transfert technologique vers IDEMIA vient de s’achever.

La technologie consiste en un lecteur biométrique d’empreintes digitales nouvelle génération, appelé BioDigital. Il permet de lutter efficacement contre les falsifications d’identité, mais également de contourner les difficultés liées à la nature même de la donnée biométrique avec une meilleure reconnaissance des empreintes de doigts abimés en surface. « La qualité de reconstruction de l’image de l’empreinte interne est la véritable originalité de notre technologie », pointe Bernadette Dorizzi, directrice de la recherche de Télécom SudParis.

L’étroite coopération entre Télécom SudParis et IDEMIA, durant laquelle le groupe a notamment fourni un algorithme d’évaluation et constitué une base de données pour son évaluation, a permis de démontrer que BioDigital est ainsi capable de comparer des empreintes digitales de manière plus sûre et plus efficace, en détectant également les fausses empreintes, avec un taux de succès proche de 100%.

Identifier l’empreinte sous-cutanée et le réseau de pores de sudation

Cette technologie sans contact identifie non seulement l’empreinte digitale, mais aussi l’empreinte sous-cutanée et le réseau de pores de sudation. Elle repose sur la technique de tomographie en cohérence optique qui produit des images en relief par ‘‘écho’’ de la lumière. BioDigital donne ainsi accès aux empreintes sans contact direct avec le lecteur. Cette innovation est accompagnée d’une qualité de reconstruction d’images exceptionnelle. « Grâce à la fusion d’images de phase et d’intensité, nous avons réussi à obtenir l’image la plus naturelle possible », déclare Yaneck Gottesman, enseignant-chercheur à Télécom SudParis.

« Sur un certain nombre d’applications critiques telles que la protection des infrastructures sensibles, la problématique des attaques par falsification est réelle et c’est une course entre les attaquants et les développeurs de technologie comme IDEMIA. Cette technologie, une fois industrialisée et intégrée dans nos produits, a le potentiel de nous donner une longueur d’avance supplémentaire », complète Jean-Christophe Fondeur, Executive Vice-President en charge de la Recherche & Développement d’IDEMIA.

Dernières actualités

,

SYNAPSES : comment l’IA peut-elle contribuer à un meilleur journalisme ?

À travers le laboratoire commun SYNAPSES, Ouest-France et l’IRISA – sous cotutelle d’IMT Atlantique, composante du Carnot TSN – souhaitent évaluer l’intérêt et l’impact de l’intelligence artificielle dans les médias. Une démarche qui nécessite d’explorer des problématiques d’analyse d’images, de compréhension de textes anciens, de visualisation d’informations complexes, mais également de sobriété énergétique. Découvrez notre dernière interview...
, , , , , ,

Retour sur la participation du Carnot TSN à Global Industrie 2025

Du 11 au 14 mars 2025, Eurexpo Lyon a été le cadre du salon Global Industrie, réunissant plus de 50 000 professionnels et 2 500 exposants. Placée sous le thème "L'humain au cœur de l'industrie", cette édition a mis en avant des innovations technologiques majeures, des compétitions techniques et des échanges stratégiques. Le Réseau des Carnot et ses instituts, parmi lesquels l'institut Carnot TSN, y ont tenu une place de choix.
,

BOPA : quand l’innovation numérique rencontre le bloc opératoire

La chaire BOPA, née d’une collaboration entre l’AP-HP et l’IMT, via des écoles composantes du Carnot TSN, développe des solutions numériques pour améliorer le travail au bloc opératoire, en alliant technologies et compréhension des pratiques humaines. Découvrez notre article.

Besoin d’informations ?